Avec la COVID-19, le télétravail s’est imposé et les entreprises vont certainement y recourir de plus en plus par souci notamment d’économie.
En effet, si les entreprises ne vont pas renoncer totalement à leurs bureaux, elles font réduire la surface de leurs locaux. Mais attention, le travail à distance ne présente pas que des avantages.
Pour éviter que le télétravail ne devienne contre productif, il faut respecter certains critères.
Le télétravail doit être voulu par le salarié et non imposé par l’employeur.
Pour être optimal, il doit faire l’objet d’une réflexion commune concernant l’aménagement du temps de travail.
Selon une étude menée en novembre 2020, près de 9 actifs sur 10 souhaitent continuer à télétravailler après la crise sanitaire, en choisissant un modèle hybride mélangeant dans la même semaine travail à distance et travail au bureau. *
Et pour les salariés, le nombre idéal de jours de télétravail par semaine s’établit à 2 jours, en décembre 2020 (contre 1,4 jours en novembre 2019). **
Travailler seul isolé chez soi, sans échange physique avec ses collègues ou sans lien social avec d’autres professionnels peut être source de frustration et de démotivation pour le salarié.
Le salarié ne doit pas être livré à lui-même. L’employeur doit veiller à sa qualité de vie au travail (QVT), même à distance. Il existe d’ailleurs des outils pour mesurer et évaluer le bien-être de ses collaborateurs en télétravail.
Que ce soit à son domicile, ou dans un espace de coworking, le télétravail doit être accompli dans un environnement adapté, propice à la concentration et donc à la productivité.
Le salarié doit avoir à sa disposition tout l’équipement et le matériel informatique nécessaire pour travailler correctement à distance.
Selon une étude* menée en novembre 2020 auprès de 1000 employés de bureau français, 65 % des personnes interrogées ont dû payer leur propre équipement de bureau à domicile.
Ce n’est pas parce que le salarié travaille à distance et notamment chez lui, qu’il est corvéable à merci.
Le salarié doit quant à lui bien dissocier sa vie professionnelle et sa vie personnelle.
Les temps de repos (pauses café, déjeuner…) sont des moments importants qu’il faut conserver pour s’aérer et revenir plus concentré.
Et une fois la journée terminée, c’est le moment de déconnecter au sens propre, comme au figuré : éteindre l’ordinateur, couper les notifications professionnelles... et se consacrer à sa vie privée.
Pour que le télétravail soit un mode de travail gagnant-gagnant pour les salariés et les employeurs, il y a donc un certain nombre de critères à prendre en compte.
Les espaces de coworking représentent une bonne alternative au travail à domicile, car ils proposent des lieux de travail adaptés, confortables, avec des services complémentaires (restauration, espaces de détente…) et surtout une communauté qui vit et qui stimule.
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* Enquête en ligne menée par Atomik Research auprès de 1000 employés de bureau Français qui travaillent à domicile depuis au moins 4 mois en raison du coronavirus. Le travail de recherche sur le terrain a eu lieu du 10 au 14 novembre 2020. Voir l’intégralité de l’étude : https://apps.fellowes.com
** 4ème édition du Baromètre annuel Télétravail de Malakoff Humanis : étude de perception CSA pour Malakoff Humanis, réalisée auprès d’échantillons représentatifs de 1 280 salariés et 300 dirigeants d’entreprises d’au moins 10 salariés du secteur privé – Recueil par internet (salariés) et téléphone (dirigeants), du 9 au 31 décembre 2020.